« Bruits fantômes »
Sifflements, bourdonnements, grésillements permanents — les accouphènes affectent profondément la qualité de vie: Troubles du sommeil, anxiété, difficultés de concentration accompagnent souvent ces « bruits fantômes ».
Les origines sont multiples : exposition au bruit, stress chronique, tensions cervicales, traumatismes crâniens, restrictions fasciales, dysfonctionnement du nerf vague. Le système nerveux reste en hyperactivité, amplifiant ces sons inexistants.
Nombreuses sont les personnes qui ont tout essayé sans soulagement durable. La thérapie craniosacrale agit sur ces multiples facteurs — nerveux, fascial, émotionnel — pour aider à réduire l’intensité des acouphènes de façon naturelle et progressive.
« Après des années d’acouphènes invalidants, j’ai enfin trouvé du soulagement. L’intensité a diminué de moitié en 6 séances. Je dors à nouveau normalement. » —
Pierre M., Sion
⭐⭐⭐⭐⭐ Mars 2025
Comprendre les multiples origines des accouphènes
Les acouphènes ne résultent pas d’une seule cause, mais d’une combinaison de facteurs physiques, émotionnels et neurologiques que le corps garde en mémoire.
Le nerf vague et le système nerveux : Le nerf vague, dixième nerf crânien, joue un rôle crucial dans la régulation du système nerveux autonome et influence directement la perception auditive. Des études montrent qu’une dysrégulation du nerf vague peut contribuer aux acouphènes en créant une hyperactivité du système nerveux auditif. Lorsqu’il est en dysfonctionnement, le cerveau interprète mal les signaux auditifs, créant ces « bruits fantômes ». Le stress et l’anxiété amplifient ce phénomène en maintenant le système nerveux en état d’alerte permanent.
Les restrictions fasciales à distance : Le réseau fascial est continu dans tout le corps. Une entorse de cheville, une fracture, une cicatrice abdominale ou des tensions pelviennes peuvent créer des chaînes de restrictions fasciales qui remontent jusqu’à la base du crâne et l’oreille interne. Ces tensions à distance perturbent la mobilité des structures crâniennes et peuvent irriter le nerf auditif ou comprimer les vaisseaux sanguins qui alimentent l’oreille interne. C’est pourquoi des acouphènes peuvent apparaître après un traumatisme qui semble sans lien direct avec les oreilles.
Les traumatismes crâniens : Un choc à la tête, même ancien et apparemment mineur (chute, accident de voiture, coup de fouet cervical), peut créer des compressions ou désalignements des os temporaux qui abritent l’oreille interne. Ces restrictions mécaniques affectent directement la fonction auditive et peuvent générer des acouphènes persistants.
La dimension émotionnelle : L’entrée thoracique (zone entre la base du cou et le haut du thorax) est appelée en thérapie craniosacrale « la voie des expressions ». C’est dans cette région que s’accumulent les émotions non exprimées, les non-dits, ce qu’on « ravale » ou « étouffe ». Ces tensions émotionnelles stockées dans le diaphragme, les cervicales et la base du crâne peuvent perturber le nerf vague et contribuer aux acouphènes. De nombreux patients constatent l’apparition ou l’aggravation des acouphènes après des périodes de stress émotionnel intense, de deuil ou de conflit non résolu.
Comment la thérapie craniosacrale intervient : Des touchers extrêmement doux au niveau du crâne, de la base occipitale, des cervicales, de l’entrée thoracique et du diaphragme libèrent ces restrictions multiples. La thérapie :
- Stimule le nerf vague et rééquilibre le système nerveux autonome
- Décompresse les os temporaux et la base du crâne
- Libère les chaînes de restrictions fasciales (même à distance)
- Traite les séquelles de traumatismes crâniens anciens
- Permet la libération des tensions émotionnelles stockées (Somato-Emotional Release)
- Améliore la circulation sanguine et lymphatique de l’oreille interne
Le résultat : diminution progressive de l’intensité des acouphènes, meilleur sommeil, réduction de l’anxiété associée, et libération de l’hypervigilance auditive.
Nous travaillons en collaboration avec la Clinique de l’Oreille:
-> Un bilan médical ORL préalable est OBLIGATOIRE avant tout traitement en thérapie
craniosacrale pour écarter toute pathologie de l’oreille.
« J’avais des acouphènes depuis 2 ans suite à un accident de voiture. J’avais consulté plusieurs spécialistes sans succès. Cédric a travaillé sur mon ancienne entorse de cheville et mes cervicales. Après 5 séances, les sifflements ont diminué de 70%. Incroyable comme tout est connecté dans le corps ! »
Laurent D. Sion
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⭐⭐⭐⭐⭐ Avril 2025
Les causes souvent méconnues des acouphènes
« Mes acouphènes présents depuis quelques mois ont disparu suite à la première séance et les tensions dans la nuque ont beaucoup diminué. Je recommande fortement… »
Valentine, Lausanne
⭐⭐⭐⭐⭐ Juillet 2025
Consultation médicale et prise en charge
Il est primordial d’obtenir un avis médical (ORL) avant de débuter un traitement de thérapie complémentaire en lien avec les acouphènes et ce afin d’écarter toute pathologie de vos oreilles. Pour ce faire, une collaboration a été mise en place avec la Clinique de l’Oreille qui a défini un protocole de prise en charge pour les patients souffrant de ce mal. Ainsi nous demandons a toutes personnes nous contactant pour ce gêne auditif de prendre premièrement un rendez-vous auprès de la Clinique de l’Oreille pour établir un bilan diagnostic médical avant tout traitement en thérapie craniosacrale.
En fonction du résultat de ce bilan médical, les patients peuvent être dirigés, s’ils le désirent, vers une consultation spécialisée au sein de leur clinique. Le but de cette dernière sera d’essayer d’identifier plus précisément via un questionnaire et des mesures dédiées (maladies, période de survenue de l’acouphène, traumatismes crâniens,…). Les résultats du questionnaires permettront d’obtenir de plus amples informations et de vous diriger vers le/s traitement/s les plus appropriés tels que la thérapie craniosacrale, l’acupuncture ou l’hypnose grâce auxquelles des effets positifs sur ce trouble auditif ont été identifiés.
Réseau:
Nous faisons également partie d’un réseau de médecins et de thérapeutes mis en place par la clinique de l’Oreille. Il nous permet d’échanger sur nos différentes approches et de rester informés sur l’évolution des connaissances et des nouvelles manières de pouvoir potentiellement traiter les acouphènes (essais cliniques, études scientifiques,…)
Fréquence des séances en thérapie craniosacrale
La fréquence des séances de thérapie craniosacrale peut varier en fonction des besoins individuels de chaque patient. Certaines personnes ont besoin de séances régulières, tandis que d’autres peuvent constater des améliorations significatives après quelques séances seulement.
Engagement personnel
La thérapie craniosacrale nécessite un engagement personnel de la part du patient. Il est important de suivre les recommandations du médecin et du thérapeute, de pratiquer des techniques de relaxation à la maison et de maintenir un mode de vie sain pour obtenir les meilleurs résultats contre ce mal.
Conclusion
La thérapie craniosacrale est une option de traitement efficace et naturelle pour les personnes souffrant d’acouphènes. En travaillant sur le système craniosacral et en favorisant la relaxation profonde, cette approche peut aider à réduire l’intensité des acouphènes, à soulager les symptômes associés et à améliorer la qualité de vie globale. Il est important de consulter un professionnel de la santé qualifié pour évaluer les causes sous-jacentes des acouphènes et élaborer un plan de traitement approprié. Avec un engagement personnel et un suivi régulier, la thérapie craniosacrale peut apporter un soulagement significatif pour les personnes souffrant d’acouphènes.
